القائمة الرئيسية

الصفحات

حين يكون الحب شكلا من الانفجار المقدس : أماني الصاوي.


 



استنطاق  للصمت في غرفة توشك على الانهيار ، لا شيء آسن في قلب امرأة مجنونة  توشك أن تعترف بتوحش ملائكة تبيع  تراتيلها لذاكرة  رفضت يوما أن تصلي لرومانسية العشق . 


محمد زغلال محمد 

المملكة المغربية 



Dans l'ombre d'une muse en voie de disparition : le crépuscule de l'inspiration dans le poème de Mohamed Zaghlal Mohamed


Par Amany El-Sawy


Mohamed Zaghlal Mohamed’s Seul, I pleure mon poème – 2 n’est pas seulement un poème – c’est une élégie habillée d’ombres de velours, une aria confessionnale chantée par un poète qui se tient au bord du silence. L'amour ne se murmure pas mais se lamente ; pas doux, mais volcanique. La bien-aimée n'est pas seulement une femme - elle est mythe, sanctuaire, éclipse et exil.

Dès la première ligne, les lecteurs sont plongés dans une douleur sacrée. L'orateur ne réclame pas l'amour ; il en est consumé. La mémoire est un traître, effaçant les « lampes de roses » de ses joues, et à leur place, le silence fleurit. Ce n'est pas une romance ordinaire ; c'est une offrande devant l'autel d'une déesse qui reste à jamais à l'écart. Le cri de "لبيك" (À votre service) ne sonne pas comme obéissance, mais comme une âme qui abandonne sa dernière résistance. Il n'aime pas avec possession, mais avec adoration. L'amour est un rituel trempé de perte.

Au milieu du verset, le poète enlève son masque, et en dessous, non pas un sage, mais un clown. « Vous me voyez comme un poète, » dit-il, « mais je ne suis qu'un bouffon, fouillant dans mon chapeau pour un passage vers vous. ” Cette métaphore étonnante démêle l'illusion de la maîtrise artistique. Le poème n'est pas un triomphe, c'est un tombeau. Le poète n'est pas un oracle, mais un magicien désespéré, ne tirant que des échos de ses manches. Et encore, il danse, en deuil, pour un aperçu, un geste, un dieu. De plus, le poème pulse avec sensualité, mais ce n'est pas de la chair pour la chair ;

c'est la faim métaphysique. Le désir de la bien-aimée, « emballé dans une tasse », est mi fruit, mi feu : moitié salive de grenade, moitié nectar de ses lèvres. Le corps devient des Écritures, le baiser une alliance. Et pourtant, dans cette douceur, la pourriture est semée. L'orateur prévoit la décomposition - le « visage décomposé » de la bien-aimée, le « tremblement » d'une ivre Adam qui la cherche dans le chaos de la luxure. L'amour, dans sa floraison la plus brute, se flétrit déjà.

Le poème est plongé dans l'allégorie : le « peuple de la grotte », le Adam tombé, le chant divin. Ce ne sont pas de simples ornements - ils sont des échafaudages pour la ruine et la résurrection de l'âme. Le poète s'attarde dans un limbo intemporel, n'attendant pas un amant, mais un réveil cosmique. Comme le henné à la recherche de couleur dans la paume, il cherche un sens dans les traces qu'elle a laissées derrière elle. La femme devient à la fois Éden et exil ; son absence, une prophétie.

En résumé, la langue de Zaghlal est de la soie fiévreuse - riche, sombre et lyrique sans repenti. Chaque métaphore saigne ; chaque strophe clignote comme une bougie contre un miroir cassé. Le poème se rétrécit, s'étouffe, se renverse, ne laissant que « le manteau d'une femme » pour envelopper son dernier soupir. La voix n'est pas forte - elle est basse, trembleuse, mais tonnerre dans son sous-courant de désespoir.

(Seul, je pleure mon poème) est le son d'un poète enterrant non seulement son poème, mais lui-même à l'intérieur. C'est une lamentation pour une muse qui ne reviendra pas, un sanctuaire qui ne répond plus aux prières. Dans ce poème, l'amour n'est pas le commencement - c'est l'élégie, la pierre tombale et la flamme qui se lèche encore à ses bords. Et en pleurant son poème, le poète a peut-être écrit son plus vrai. En tissant ensemble dévotion sacrée, désespoir mythique et vulnérabilité romantique, Zaghlal crée un texte puissant qui résonne sur les niveaux émotionnel, esthétique et philosophique. C'est un poème d'amour, oui - mais aussi un sens dans un monde où la mémoire est fragile et où le désir est à la fois le salut et la ruine. 

.

أنت الان في اول موضوع

Kommentare

التنقل السريع